Activités financières, immobilier, services aux entreprises, hôtellerie, restauration, construction, commerce, grandes ou petites entreprises : de nombreux secteurs recrutent en Suisse. La situation du marché de l’emploi suisse attire bien des Français désireux de devenir frontaliers. Mais ce n’est pas le seul avantage que viennent chercher les personnes qui tout en vivant en France, décident de travailler en Suisse.
Le statut particulier du frontalier suisse
Le statut de frontalier suisse autorise les personnes à travailler en Suisse tout en vivant en France ou dans tout autre pays de l’Union européenne ou AELE (Association européenne de libre-échange).
Des accords bilatéraux ont été conclus entre la Suisse et ces pays afin de permettre une libre circulation des personnes frontalières, qui peuvent travailler plus facilement, sans aucun obstacle légal. Ces travailleurs obtiennent un permis de travail dès lors qu’ils ont signé un contrat de travail en Suisse. Les autres ressortissants sont contraints de s’installer dans une zone frontalière définie. Ces accords permettent également aux Suisses de travailler en France ou de s’y installer librement. Des assurances maladies dédiées aux frontaliers suisses ont vu le jour et désormais, les frontaliers ont le choix entre deux régimes d’assurance : la CMU frontalier, qui est le régime français, et la LAMal frontalier, qui est le régime suisse. Le régime privé frontalier qui était alors choisi par 90% des Français travaillant en Suisse a été supprimé en 2014.
Du changement en 2017 pour les frontaliers ?
Toutefois, pour limiter l’afflux de travailleurs étrangers, les Suisses ont décidé de mettre en place des quotas lors d’une votation organisée en 2014. C’est en 2017 que cette loi doit entrer en vigueur, mais les profils spécialisés les plus recherchés ne devraient pas en ressentir les conséquences.
Les impôts des frontaliers suisses
Voilà un autre point qui intéresse tout particulièrement les travailleurs frontaliers. Les règles fiscales ne sont pas identiques dans tous les cantons suisses et diffèrent également pour les travailleurs qui rentrent en France chaque jour et les frontaliers qui restent en Suisse toute la semaine. Dans certains cantons tels que Genève, les travailleurs frontaliers voient leur impôt sur le revenu prélevé à la source, mais dans d’autres cantons, les Français paient leurs impôts en France.
Toutefois, ceux qui ne rentrent en France que le week-end et vivent donc toute la semaine en Suisse paient leurs impôts en Suisse, et ce quel que soit le canton dans lequel ils sont installés.
Salaire, retraite et chômage pour les frontaliers
Notez que les salaires proposés aux travailleurs français peuvent être inférieurs mais aussi supérieurs à ceux offerts aux salariés suisses. Cela dépend souvent des qualifications nécessaires pour les métiers proposés.
En matière de retraite, c’est en grande majorité en Suisse que les frontaliers cotisent, auprès de l’AVS et Prévoyance prévoyance professionnelle. Les retraités ayant travaillé en France et en Suisse toucheront alors une retraite des deux pays.
Enfin, en cas de période de chômage total, les frontaliers travaillant en Suisse et résidant en France sont couverts par les prestations françaises. S’il s’agit d’un chômage partiel, l’employeur réalisera les démarches nécessaires auprès de l’administration suisse. Les travailleurs résidents sont quant à eux indemnisés par la Suisse quelle que soit la situation dans laquelle ils se trouvent (chômage partiel ou chômage à 100%).
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Travailler en Suisse : ce que les frontaliers doivent savoir
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